Bonjour à toutes.
Mon histoire n'est sans doute pas trés originale, puisque vous êtes toutes passées par là, même si les conditions n'étaient peut-être pas les mêmes.
Mes soucis ont commencé un an aprés la naissance de ma fille par césarienne. Une nuit de janvier 2010, une douleur atroce dans le flanc droit me réveille. Je pense tout de suite à une colique néphrétique (mon mari en avait fait une et décrit les symptômes). Je serre les dents et laisse passer. Tous les mois, la douleur ne fait qu'empirer, et les antalgiques sont de moins en moins efficaces. Sans compter les difficultés de plus en plus grandes à uriner et à déféquer.
En parallèle, nous essayons avec mon mari de mettre en route un deuxème enfant, qui ne vient pas. Je change de gynécologue, à qui je parle de ma douleur, mais elle n'y prête pas attention, et se contente de me mettre sous stimulation ovarienne.
Puis, un soir de décembre 2011, la douleur est telle que je finis par appeler SOS Médecin, qui pense à une crise d'appendicite, et qui m'envoie aux urgences. Là-bas, ASP, scanner, écho, personne ne voit rien. On me promène des urgences générales aux urgences gynéco... Une coelioscopie finit par être décidée, et le chirurgien ne voit rien!
Je rentre donc chez moi avec ma douleur et l'impression d'être une mythomane. Puis ma gynéco assiste à une conférence d'un professeur parisien, et suggère de me faire passer une IRM. Et bingo! Endométriose profonde avec atteinte des ligaments utérosacrés et du rectum. Puis le professeur m'envoie passer d'autres examens qui révèlent: atteinte du sigmoïde, d'un ovaire et du cul-de-sac vaginal.
Donc coelioscopie opératoire (5 heures de bloc), ileostomie pendant deux mois, et là, j'attends le retour de mes règles.
Voilà, c'était un peu long, et je m'en excuse, mais c'était important pour moi de le partager avec vous, et de faire savoir que l'on n'est pas toujours informés des risques d'une césarienne.