Douleurs et ras le bol

Bonjour,

Voilà j'ai besoin de mettre des mots sur ce mal qui me dévore depuis maintenant 10 mois. (comme je l'ai écrit dans ma présentation)

Les douleurs se situent dans mon cas, sur le côté gauche et s'étend jusqu'au haut de la cuisse et au bas du dos. Mon ventre est gonflé et j'ai une sensation omniprésente de poids. Par ailleurs, j'ai des maux d'estomac, type nausées (qui parfois viennent réellement) et du mal à la selle (diarrhée ou constipation).

Étant donné que mon doc m'a demandé d'arrêter le Lutéran pendant 4 mois pour mieux voir ce que j'ai à l'IRM, je dois supporter ces horribles douleurs pendant ce laps de temps, c'est à dire jusqu'au 18 février, date de l'IRM. Mais en fait, çà fait depuis Avril que je les supporte et là j'en ai vraiment ras le bol, surtout qu'elles se sont intensifiées depuis Novembre. A tel point qu'elles me réveillent pendant la nuit, ce qui bien sûr engendre non seulement de la fatigue, mais aussi un état irascible pendant la journée au boulot. Je suis chef d'entreprise (donc pas congés possible et je me dois d'être toujours au top) et souvent en contact direct avec le client. Je ne vous raconte pas l'ambiance.

Hier après une petite réflexion de mon chéri "Tu ne sais pas t'organiser", à la suite effectivement d'une tâche que je faisais au ralenti à cause de ces fichues douleurs à la con... Ah çà fait du bien de l'écrire... j'ai pété les plombs et je me suis enfermée dans le bureau, voyant la pression montée malgré moi. J'ai éclaté en sanglots comme une gamine, à la fois par ras le bol de cette douleur, mais aussi par culpabilité car il faut le dire, je suis effectivement moins "efficace" que d'habitude que ce soit au travail et dans de la vie quotidienne, et notre vie privée est complétement absente depuis Avril.

Vivez-vous aussi ce genre de mésaventure ?

Coucou...je me reconnais avant la coelio!! Je suis instit, et avec les douleurs, je n'avais plus aucune patience, j'étais à fleur de peau et je n'arrivais à rien. J'ai vécu ces douleurs pendant presque un an avant le diagnostic et c'était dur. A la maison, je n'avais la force de rien faire, j'étais horrible avec mon homme car pas de patience et douleur tout le temps, fatiguée car je ne dormais pas, je ne pouvais pas sortir chez des amis car c'était un déploiement d'énergie considérable et j'en avais marre de "faire semblant" et de sourire parce que je sais que tout le monde ne comprend pas ce que l'on vit.
Rassure-toi, depuis la coelio, je revis, plus de douleurs et j'en suis ravie! Ensuite, j'ai enchaîné avec les traitements d'insé et de fiv, et toujours le faire semblant, mais aujourd'hui je suis enceinte de 12SA et je me dis que finalement, je dois me concentrer sur le présent, même si je ne doute pas que les douleurs reviendront tôt ou tard.
Dis toi que tu n'es pas la seule à vivre ça et que l'on te comprend, c'ets normal de régair comme ça et de ne pouvoir trouver tous les jours la ressource nécessaire pour affronter ça.
Quelques trucs qui me calmaient un peu les douleurs : bain chaud, bouillotte, et j'espère que les filles auront autre chose à te proposer. COurage, ne perds pas espoir!

Eh oui!! non seulement on souffre physiquement mais aussi moralement!! Difficile aussi d'en parler et de se faire entendre vu que celà ne se voit pas!!
La douleur est de toute façon subjective et difficilement appréhendable pour les autres qui se sentent démunis.
Du repos, du recul et des antalgiques!!! Il en exite beaucoup et il te faut en prendre car sinon tu vas t'installer dans la douleur chronique et il te sera très difficile d'en sortir!
Je ne comprends pas, tu n'es plus sous aucune pilule? Même si tu dois passer un IRM, je ne pense pas qu'il faille arrêter toutes pilules!! Normal que les douleurs se soient intensifiées si tu ne prends rien pour bloquer ton cycle car tu souffres...Et puis, s'il existe un foyer d'endométriose il ne va pas disparaître parce que tu prends du Lutéran! J'en prenais depuis plusieurs mois avant de savoir que c'était de l'endo...
Ce qui est important, c'est de faire l'examen par un pro qui te fasse de belles coupes IRM sinon tu risques de t'entendre dire qu'il n'y a rien. C'est ce qui m'ai arrivé lors de mon 1er IRM !! Et pourtant, mon endo pelvienne se voyait à l'oeil nu et au toucher, une induration totale. Quant à mon endo digestive, elle ne se voyait pas alors que les nodules faisaient plusieurs centimètres. j'ai donc changé de cabinet d'IRM, et là surprise!! L'endo se voyait même sur les ligaments utéo-sacrés.
Pour la douleur, voit ton médecin qu'il te prescrive des antidouleurs. Tu vas sans doute tatonner dans un premier temps avant de trouver celui ou ceux qui te soulageront, parfois il faut associer plusieurs molécules...et une célio...j'en ai eu trois avant de revivre. Du courage, de la patience il te faut!! Attention, le stress et la fatigue intensifient les douleurs...Un bain chaud ou une bouillotte sont en effet de bons remèdes ponctuels...Courage!!

Merci pour vos témoignages. Çà redonne un peu le sourire de savoir que d'autres filles sont dans le même cas.

Le gynéco m'a demandé d'arrêter le Lutéran pour mieux voir les foyers d'endo à l'IRM car il selon lui le Lutéran empêche de visualiser la réelle étendue de l'endo. En attendant, Il m'a bien prescrit de l'Antadys mais maintenant il n'est plus efficace. C'est pourquoi j'ai arrêté de le prendre. Mon médecin traitant dit qu'Antadys est le meilleur médoc pour çà... Quels les autres antalgiques ?
En fait, pour que les douleurs restent supportables, il faut que je reste assise ou allongée toute la journée sans faire d'efforts, ce que je fais mes jours de congé. Mais cela est impossible au boulot où je doit être plutôt debout et active.

Par contre la nuit, alors là je ne sais vraiment pas quoi faire, si ce n'est que d'aller me coucher tôt pour prolonger le plus possible les heures de vrai sommeil, donc adieu les soirées avec mon homme ou entre amis. C'est le seul "moyen" que j'ai trouvé pour ne pas être trop éreintée au travail car les douleurs me réveillent de deux à trois fois par nuit.

J'ai essayé hier soir le bain chaud, c'est vrai que çà calme...

le truc avec antadys, c'est qu'il faut le prendre des les premieres petites douleurs sinon c'est fichu!

Bonjour Uriane,
J'ai moi aussi l'impression de me lire quand je lis ton message : j'ai un travail à responsabilité aussi et pas question de faire apparaître la moindre faiblesse (pas facile tous les jours). Concernant l'antadys, ptite fee a tout à fait raison : il faut le prendre avant que la douleur arrive et toutes les 8H. dès que j'ai fait ça, ça a été beaucoup mieux. Depuis, j'ai subi 2 coelio : la 1ere a eu un effet assez bref (l'endo est revenue en 3 cycles), la seconde a été plus efficace : j'ai été opérée en sept 2010 et depuis, ça va (je touche du bois).
Coté traitement, tu peux aussi voir du côté de l'homéopathie....et faire du sport (ça aide un peu....entre les cycles bien sûr). Par contre, j'avais entendu dire que la consommation de produit laitier à base de lait de vache était mauvais : j'ai donc essayé d'arreter pendant 2 - 3 mois (en substiuant avec du lait de chèvre et de brebis mais pour moi, ça n'a rien fait)...un autre truc qui marche pas mal (pour moi), ce sont des gélule d'huile d'onagre (une par jour)
Bon courage et tiens nous au courant pour ton IRM
Mimi

Le chirurgien m'a prescrit de l'ixprim ; je prends aussi du voltarène.
ca me soulage bien. Bien sûr je n'attends pas que la douleur s'installe, j'essaie d'anticiper les prises.

Je comprend ce que tu ressents pour les douleurs car j'ai du arrêter mon traitement progestérone que je ne supportait plus. Des migraines a vouloir s'arracher la tête, l'horreur.
C'est vrai que l'ixprim calme bien, j'en prends le soir mais je crains de le prendre la journée car ça shoote pas mal. Ma gyneco m'a fait essayer un nouveau medoc qui vient de sortir, antarene + codeine, alors hyper efficace, au bout de 10 mn plus mal, mais j'ai pas supporté non plus, j'avais les mains qui tremblaient, envie de vomir... Je vais continuer les recherches et tester l'onagre. je trouve que le plus difficile c'est d'anticiper la douleur et ne pas prendre le médicament trop tard.