Bonjour,
J’ai 24 ans, je suis pacsée et fiancée. (On prévu d'avoir des enfants, sans fixer de date). Dans ma vie professionnelle, je suis infographiste- Webdesigner. J’ai arrêté le freelance, pour débuter un contrat de professionnalisation dans un grand groupe de Presse.
Depuis que j’ai eu mes premières règles, c’est un enfer chaque mois. Je vomi, je hurle, je cris, j’ai peur, je tombe dans les pommes, je m’énerve, j’ai mal… pas qu’au ventre, etc. !
On m’a toujours dit : « C’est dans ta tête ! »
Jusqu’à mars dernier, où nouvelle arrivée sur Paris, j’ai rencontré de « nouveaux-nouveaux » médecins. Et mon médecin, gynécologue m’a toute de suite dit, dès le premier rendez vous que j’avais une endométriose.
Une écho-pelvienne et une IRM… et nous voilà en juillet avec comme diagnostic une endométriose. \o/
Depuis octobre 2006, les symptômes ont empiré : d’une journée atroce, je suis passée à deux journées voire trois (pour le mois dernier) à ne plus supporter les « merveilleux » antadys, si précieux (découverts à mes 16 / 17 ans par un médecin généraliste)
D’octobre 2006 à mai 2007, ma santé s’est dégradée à une vitesse énorme. La pilule me rendait « vraiment » malade, ce à quoi on me répondait « la pilule ne rend pas malade, vous faites une dépression ! ».
Puis en mai, mon genou droit (qui avait eu un premier gros problème en septembre 2006) a lâché. Diagnostic : « On ne peut rien faire, on doit attendre ! ». Luxation, épanchement, syndrome rotulien, rotule instable, tendinite de la cheville et de l’épaule droite, etc. Soignée avec des antidouleurs et autres amis de notre cher « antadys », mon estomac ainsi que mon intestin ont décidé d’une grève générale. Conclusion du docteur : « Vous n’êtes pas une personne qui supporte les médicaments, vous devez vous en passer. » Radio, Scanner, kiné, kiné, puis enfin IRM avec un joli épanchement prit en photo… puis déménagement sur Paris. Et le genou dans tout ça… on l’oublie ! J’en ai eu marre !
Été et hiver 2007, je ne marchais plus.
Été 2008, j’arrive même à descendre les escaliers « normalement » depuis la semaine dernière. \o/
La douleur je fais avec, je m’y suis habituée.
Pendant tout ce temps (depuis octobre 2006), j’ai eu toutes les maladies anodines, simples, stupides, et bêtes possibles. Sauf que je suis fatiguée d’être malade pour un rien et d’avoir « rien », ça fatigue, ça rend fragile, et ça ne s’arrête pas. Mycose, gastroentérite, rhinopharyngite, cystite, grippe, otite, rhinite, etc. jamais ça ne s’arrête. Sans parler des muscles qui se bloquent, cou, bras, jambes, etc.
Puis voilà aujourd’hui, je suis perdue.
Comment dans un lapse de temps aussi court qu’une 1 min, peut-on demander de choisir entre « un désir de grossesse » ou « plus de douleur » ?
Bref je viens chercher des réponses dans tout ce fouillis :
Deux lésions de l’ovaire gauche. Hémosalpinx à gauche. Kyste lutéal de l’ovaire droit. Deux lésions au niveau de l’ombilic.
Je ne comprends pas les conclusions du médecin, qui est de me mettre en ménopause en attendant. Mais en attendant quoi ?
L’impression de devoir mettre tout ça de côté, de devoir y penser tous les jours et de savoir qu’un jour tout me retombera dessus. Et qu’il faudra se faire opérer. ='[
Torture morale ?
Je suis perdue.