Bonsoir,
Je fait une rapide récap sur mon parcours pour que chacune puisse suivre la suite...
Adolescence : kystes ovariens, échos, mais RAS au niveau de l'utérus.
2005 : premier accouchement. suite à l'accouchement grosses douleurs pelviennes (pas de règles, j'allaitais), mais c'est dans ma tête dixit ma gynéco de l'époque... Mon médecin traitant me parle du syndrôme de Masters-Allen.
2006 : j'entends parler pour la première fois d'endométriose, on m'annonce que j'ai un utérus rétroversé mais que c'est de naissance ???
2007 : endométriose confirmée et opérée en juillet.
2008 : février, je tombe enceinte après 7 mois d'essais, novembre j'accouche.
Et me voilà ici.
Je consulte mon gynéco 10 jours après mon accouchement pour grosses douleurs, impossible de m'asseooir, de changer de position et pertes hémoragiques alors que mon accouchement a été des plus normals sans épisio ni déchirure et que je suis sortie de la mat' en forme. Mon gynéco me fait donc une écho pour s'assurer que tout se passe bien là dedans et là il m'annonce que mon utérus est en hyper rétroflexion... En gros mon utérus est dans une position parfaitement anormale puisqu'il est complètement en arrière, il repose sur mon rectum, à un point que c'est la première fois qu'il voit ça (et pourtant il a un certain âge). Selon lui mes ligaments ont été endommagé (voire rupture) pendant la grossesse (ce qui rejoint le syndrôme de Masters-Allen évoqué suite à ma première grossesse). Celà a plusieurs conséquences : douleurs pendant les rapports (je connaissais avec l'endo), règles douloureuses avec risque de malaises car le sang a du mal à s'évacuer et fait augmenter la pression dans l'utérus, risque également de menstruations rétrogrades (sang qui reflue par les trompes, j'avais déjà ça avant ma deuxième grossesse) et donc risque +++ d'endométriose puisque du sang se retrouve dans l'abdomen et pour finir, risque élevé lors de la pose d'un stérilet...
Voilà, que de bonnes nouvelles :brique:
Mais bon, au moins je peux mettre une raison sur mon épisode d'endométriose suite à ma première grossesse (puisque mon utérus avait déjà basculé en position rétroversée) et sur mes douleurs récurentes actuelles...
Je suis dégoûtée pour le stérilet car je voulais vraiment opter pour cette solution (stérilet hormonal) afin d'être protégée mais plus embêtée par les règles et la pilules et ses désagréments... donc ça sera implant fin janvier pour moi car mon gynéco veut à tout pris éviter le retour de couche (j'allaite donc j'espère tenir jusque là sans voir débarquer les vilaines).
Voilà, mon témoignage éclairera peut-être d'autres filles. Moi cette explication de mon gynéco m'a permis de mieux cerner le problème chez moi, et même si ce n'est pas THE véritable explication, ça me donne un "coupable" et c'est beaucoup.
Bises à toutes et bon courage !
Aurélie