L'annonce faite aux collègues

Bonjour

Mon sujet fait un peu titre de film, mais bon... J'ai repris le travail il y a trois jours après trois semaines d'arrêt suite à une coelio. Nous sommes une quinzaine dans mon service et apparemment les ragots ont été bon train pendant mon absence. J'ai eu au choix: une FIV, un cancer, de la flemmingite aigüe. J'avais prévenu deux collègues de mes petits soucis (elles veulent tellement me voir avec un bébé qu'elles s'inquiétaient) et dit aux autres de ne pas s'inquiéter, que j'avais à subir une intervention et que ma vie n'était pas en danger (comme me l'avais demandé une collègue).
Hier mon patron m'a convoquée pour me dire que j'étais moins productive que l'an dernier et qu'il allait devoir me donner plus de boulot. Déjà que j'ai beaucoup de mal à m'en sortir depuis quelques mois! J'ai donc été cash, c'était tout ou rien: gros soucis de santé depuis janvier avec fatigue extrême, je percute beaucoup moins vite qu'avant. Heureusement il est très humain et m'a promis de ne pas me surcharger tant que je n'allais pas mieux.

Je ne suis pas du genre à parler de mes problèmes au travail: le boulot d'un côté et le privé de l'autre. C'est déjà difficile d'expliquer à la famille et aux amis, alors les collègues...
Et vous, avez-vous parlé de votre maladie ou de vos opérations à vos collègues? Croyez-vous que je devrais leur expliquer (sans rentrer dans les détails évidement)? Si oui, comment aborder le sujet (quand même délicat et intime)?
J'ai bien pensé à coller la photo de mon kyste de 7 cm lors de l'intervention sur le panneau d'affichage mais je ne suis pas sûre que cela soit la meilleure solution!

Merci à toutes!

Estelle

J ai été confrontée au meme problème récemment, alors que j avais a peine 3 mois d ancienneté dans mon nouveau travail.

J ai tout déballé à mon directeur, qui a tres bien compris la situation, il a meme apprécié que je sois honnête, parceque ma fatigue se ressentait, mes douleurs me rendaient irritable, et mes absences pour cause de rdv ne passaient pas innaperçues. Je lui ai expliqué mon traitement et meme la maladie, ainsi que les actions a venir.

Mais je crois sincèrement qu on ne peut pas en parler à nimporte qui, choisis la bonne personne, toutes les collègues n ont pas besoin de tout savoir, parles en que si c est nécéssaire et si tu sens que tu seras comprise.

MOi je suis claire avec mon chef sinon c'est impossible d'avoir une relation correcte. Pour mes collègues, j'ai longtemps choisi de ne rien dire. Maintenant quand j'ai l'occasion j'en parle. Cela évite les ragots. Mais je choisis le niveau de détails.

je suis assez d'accord sur "le niveau de détails" en ce qui concerne les collègues.

Je crois qu'en fait je vais garder mon idée de départ: boulot=boulot et privé=privé. Et puis tant pis pour les ragots, de toutes façons, si c'est pas sur ce sujet ce sera sur un autre. Ceux qui voudront me poser des questions viendront, et je leur répondrai (ou pas!).